Sous sa composition géométrisée où la linéarité migre au fur à mesure vers une circularité finale, Memoria constitue un film ultra acoustique au cours duquel l'omniprésence de sons s'incruste de manière naturelle et surnaturelle dans une imagerie constitutive à la lisière de l'étrangeté onirique pour former une autre strate unifiée au diapason d'un voyage sensoriel espace-temporaire. Sinon le dépaysement ne change absolument rien la temporalité étirée de ses plans toujours autant soporifiques 3.5
le travelling / panoramique sans champ-contrechamp permet un point de vue depuis le protagoniste sans qu’on prenne sa place - une manière bien respectueuse de représenter la douleur féminine et la solitude face à un tel événement dans son époque. 8,5